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La 4e révolution industrielle comme salut de l’Amazonie ?

Amazonie

La préservation de l’Amazonie peut-elle venir de son exploitation ? Pour le climatologue brésilien Carlos Nobre, qui s’exprimait ce mardi lors du Synode sur l’Amazonie au Vatican, la réponse est oui.

« La forêt amazonienne est un “cœur biologique” pour la Terre, mais elle est de plus en plus menacée », a-t-il reconnu, cité par Valor. Mais elle offre de nombreux atouts qui peuvent être exploités de manière durable afin subvenir aux besoins de petits agriculteurs et peuples autochtones de la région. De l’açai aux noix, en passant par le cacao, toutes ces ressources peuvent venir améliorer la qualité de vie des quelque 30 millions d’habitants de l’Amazonie.

Néanmoins, Carlos Nobre estime qu’il faudra aller plus loin garantir autant la préservation de la forêt que le bien-être des personnes qui l’exploitent. Il croit en la bioéconomie et toutes les ressources technologiques de la quatrième révolution industrielle pour la développer sur place.

« Il y a une opportunité émergente de développer un nouveau paradigme qui garantit que la forêt vaut beaucoup plus debout que rasée », a indiqué le climatologue. « Pour la première fois de notre histoire récente, la technologie peut ne plus représenter un obstacle », a-t-il insisté.

Et ces bioindustries peuvent surgir, selon lui, autant au sein de petites communautés amazoniennes que de grandes villes, à différentes échelles : « En utilisant les meilleures techniques et avancées technologiques de la quatrième révolution industrielle, cette nouvelle approche peut sauver la forêt, protéger les écosystèmes de l’Amazonie ainsi que ses peuples autochtones et traditionnels. »

Servir les besoins des communautés

Socialement inclusive et justes, les nouvelles technologies pourront renforcer les communautés et « servir leurs besoins, pas le contraire, comme c’est le cas dans notre modèle technocratique actuel avec son usage intensif et polluant des ressources naturelles », a ajouté Carlos Nobre.

Pour cela, il faudra donc avant tout chose « abandonner le modèle actuel qui détruit la forêt, n’apporte pas de bien-être et menace de disparition cet immense trésor naturel et ses gardiens », a prévenu le scientifique. Avant de conclure que, si l’avenir de l’Amazonie était entre nos mains, « nous devons ensemble, mais dirigés par les 30 millions d’habitants de la région, avec l’appui de leur connaissance, la transformer en une puissance environnementale de la sociobiodiversité ».

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