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Le marché du travail brésilien évolue de plus en plus vers les services

chômage

Un ancien entrepreneur devenu chauffeur pour Uber, une ouvrière dans une usine de pièces détachées automobiles devenue employée d’une entreprise de nettoyage ou encore un ancien employé de Petrobras qui inspectait les équipements désormais agent de recyclage. Tels sont les trois parcours de vie évoqués par Valor, illustrant selon eux la tendance de ces dernières années sur le marché du travail.

Un marché du travail en pleine transformation

« Sur le marché du travail brésilien, l’industrie perd d’une manière relative en importance, à la faveur d’une croissance des services peu complexes », explique le quotidien économique. Un changement qui a crû en importance du fait de « la récession et de la lente récupération du marché de l’emploi, basé principalement sur des emplois informels et des personnes qui se mettent à leur compte ».

Et les chiffres sont parlants. Dans les années 1980, industrie et services représentaient une part plus ou moins égale sur le marché du travail, avec respectivement 27 % pour l’un et 29 % pour l’autre en 1986 par exemple, cite Valor. Désormais, l’industrie ne représente plus que 15 % des personnes employées, contre 36 % pour les services, selon le Rapport annuel des informations sociales (Rais), fourni par LCA Consultore.

Une hausse peu significative de l’emploi dans l’industrie

Le quotidien économique rapporte également qu’entre 1986 et 2017, le nombre d’emplois formels dans l’industrie a toutefois augmenté, passant de 6 à 7,1 millions d’employés. Mais d’une manière bien moindre que dans le domaine des services, où le nombre de cartes de travail signées est passé de 6,3 à 16,8 millions, soit une hausse de 165 %, bien au-dessus du nombre d’emplois nouveaux générés sur 31 ans (de 22,2 à 46,3 millions, soit une hausse de 109 %).

Cosmo Donato, analyste du marché du travail pour LCA, explique à Valor que « le volume de participation dans le secteur des services est absolument normal, augmentant au fur et à mesure que les pays se développent ». Il concède toutefois que « le cas du Brésil est particulier », puisqu’en plus de voir le monde des services se développer, il y a eu « une stagnation structurelle de notre industrie ».

Paulo Moreiro, docteur en économie de la FEA-USP, tire la même conclusion. Selon lui, le règne de l’industrie n’a été que très court. Il n’a par ailleurs jamais pris l’avantage sur le secteur agricole. « Comme le secteur industriel ne s’est jamais vraiment développé et que notre revenu par habitant n’a pas atteint des niveaux très élevés durant l’industrialisation, le secteur des services a gonflé, avec des emplois de faible productivité et fortement informels », conclut-il.

Le cabinet Solere est un cabinet d’avocats brésiliens. Il est à votre disposition pour vous accompagner et vous conseiller dans vos démarches au Brésil. Notre cabinet sera ravi de vous accompagner au 55-21-9-81-01-61-51, directement par message WhatsApp (cliquez sur ce lien pour ouvrir l’application) ou par e-mail.

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