Inquiétude pour les salariés de General Motors au Brésil. Vendredi, le président du constructeur automobile pour le Mercosur, Carlos Zarlenga, les a informés par courriel que « les investissements et le futur » de la firme américaine dans le pays dépendraient d’un retour à la rentabilité cette année, selon Exame.
2019, « année décisive » pour General Motors au Brésil
Carlos Zarlenga indique dans son message que General Motors a subi des pertes importantes ces trois dernières années dans la région et que « 2019 sera une année décisive pour notre histoire ». Selon lui, le constructeur vit un moment critique « qui nécessitera des sacrifices importants de tous ».
Pour appuyer son propos, Carlos Zarlenga a joint à son message un extrait d’un journal américain dans lequel Mary Barra, directrice générale de General Motors, considère possible une sortie d’Amérique du Sud, où le constructeur a des usines en Argentine et au Brésil.
« Nous n’allons pas continuer à investir pour perdre de l’argent »
Dans son discours aux actionnaires, Mary Barra déclare : « Nous n’allons pas continuer à investir pour perdre de l’argent ». Selon elle, l’Amérique du Sud reste un marché difficile – rentabilité en baisse de 40 % – et la multinationale doit ainsi adopter des mesures nécessaires pour améliorer ses affaires. « Du succès de ce plan dépendent les investissements de General Motors et notre avenir », précise Carlos Zarlenga.
Exame rappelle que la firme américaine est pourtant leader sur le marché brésilien depuis trois ans, son modèle Onix étant le plus vendu du pays. En février dernier, General Motors avait annoncé un investissement de 1,2 milliard de reais pour l’agrandissement de l’une de ses cinq usines brésiliennes dans le cadre d’un plan de 13 milliards de reais d’investissement appliqué ces cinq dernières années.
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