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Indice de perception de la corruption: le Brésil plus mal classé que jamais

Image qui montre deux personnes qui sécouent les mains pour l'article du Blog Solere intitulé: "La Corruption au Brésil"

Nouvelle chute pour l’Indice de perception de la corruption (IPC) du Brésil dévoilé ce mardi par Transparency International. Deux points en moins en 2018 (de 37 à 35, le maximum et « idéal » étant 100) et neuf rangs de perdus pour le pays, qui se retrouve à la 105e place (sur 180). C’est son plus mauvais classement depuis 2012.

Le podium de l’IPC est occupé par le Danemark (88 points), la Nouvelle-Zélande (87) et la Finlande (85). La France, en progression, est 21e (72 points). Le premier pays sud-américain du classement est l’Uruguay, au 23e rang (70). Le Pérou est au même niveau que le Brésil, devançant l’Equateur (114e), la Bolivie et le Paraguay (132e), et le Venezuela (168e).

Lava Jato, une mauvaise publicité

Pour Transparency International, le net recul du Brésil provient de l’importante visibilité de la corruption fournie par l’opération Lava Jato et, en parallèle, la faiblesse des mesures de lutte contre la corruption engagées par le gouvernement brésilien ces dernières années.

Et les premiers pas du gouvernement Bolsonaro ne sont pas très positifs, selon l’ONG. Outre une enquête concernant les mouvements financiers suspects du fils du président et de son ancien assistant parlementaire, elle pointe particulièrement du doigt le décret signé la semaine dernière modifiant les règles d’application de la Loi d’accès à l’information (LAI).

En vigueur depuis 2012, elle permet à quiconque la consultation des documents des organes publics sauf ceux classés sous le sceau du secret (de cinq à vingt-cinq ans selon les degrés de confidentialité). Auparavant, seules les plus hautes autorités de l’Etat – gouvernement, commandement militaire – pouvaient assigner le secret-défense à des documents publics. Désormais, le droit est élargi à des responsables publics de moindre envergure.

« Mauvais » signal et « recul » face à la corruption

« C’est une décision prise sans consultation publique, et maintenant, plus d’un millier de fonctionnaires ont la possibilité de considérer une information secrète. C’est très grave », estime Guilherme Donega, de Transparency International, interrogé par Valor.

Un risque de limitation de la transparence vu comme un « mauvais » signal et un « recul » donc, alors que Jair Bolsonaro s’est notamment fait élire pour son engagement à lutter contre la corruption. L’ONG a transmis aux autorités brésiliennes 70 propositions de mesures anti-corruption, un document que le ministre de la Justice, Sérgio Moro, avait sur lui lorsqu’il a accepté le portefeuille après une rencontre avec Jair Bolsonaro en novembre dernier. Elle veut ainsi donner sa chance au gouvernement, qui a encore trois ans pour faire remonter l’IPC du Brésil.

Le cabinet Solere est un cabinet d’avocats brésiliens. Il est à votre disposition pour vous accompagner et vous conseiller dans vos démarches au Brésil. Notre cabinet sera ravi de vous accompagner au 55-21-9-81-01-61-51, directement par message WhatsApp (cliquez sur ce lien pour ouvrir l’application) ou par e-mail.

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