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L’économiste Lara Resende dénonce les dernières politiques économiques menées au Brésil

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L’économiste brésilien André Lara Resende, ancien président de la Banque nationale de développement économique et social (BDNES), s’en est récemment pris à la politique économique menée au Brésil depuis plusieurs dizaines d’années à l’occasion d’un événement organisé par le Centre brésilien des relations internationales (Cebri), selon Valor.

André Lara Resende pense que le taux d’intérêt devrait être fixé par la Banque centrale et ce en dessous du taux de croissance. Interrogé sur la raison pour laquelle le Brésil peine à relancer sa croissance, l’économiste est catégorique : pour lui, une « simplification » s’impose. Il reproche que, depuis l’instauration de la monnaie du real en 1994, la Banque centrale ait fixé un taux directeur entre deux et six fois plus important que le taux de croissance. Avec pour lui une conséquence très simple : avec un taux directeur trop élevé, « l’investissement s’effondre, la croissance chute et le rapport dette/PIB s’accentue ».

Un taux d’imposition trop élevé, une productivité stagnante

L’un des réflexes des différents gouvernements sera alors d’augmenter les impôts, un « dogme financier » qui mène le Brésil à avoir un « taux d’imposition correspondant à 36 % du PIB, soit l’un des plus élevés au monde ». Résultat, l‘économie brésilienne se retrouve asphyxiée. Ce qui ne peut évidemment pas engendrer quelque croissance que ce soit.

S’il reconnaît que le Brésil dispose de toutes les ressources qui soient et « d’entrepreneurs disposant de capital », il constate pourtant que, malgré ces atouts, la productivité ne fait que stagner depuis la sortie du cercle vicieux de l’inflation chronique il y a 25 ans. Et compare le pays avec le Chili et la Chine, où cette même productivité a été multipliée respectivement par 5 et entre 20 et 25 au cours de la même période.

Face à la crise économique vécue par plusieurs Etats et municipalités en faillite, André Lara Resende reproche tout à la fois une mauvaise gestion de ceux qui gouvernent ces entités, soulignant que lorsqu’un budget est fixé, il faut s’y tenir. Mais il critique également la politique fiscale et les punitions appliquées aux Etats et aux municipalités, qui les font sombrer au lieu de les aider. « Cela détruit le pays, détruit les infrastructures, détruit la sécurité, détruit l’éducation. Détruit le moral de la population », conclut-il.

Le cabinet Solere est un cabinet d’avocats brésiliens. Il est à votre disposition pour vous accompagner et vous conseiller dans vos démarches au Brésil. Notre cabinet sera ravi de vous accompagner au 55-21-9-81-01-61-51, directement par message WhatsApp (cliquez sur ce lien pour ouvrir l’application) ou par e-mail.

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