Forbes vient de dévoiler sur son site la liste des 20 femmes les plus puissantes du Brésil. Selon la revue, le « chemin pris de l’égalité homme-femme dans les entreprises brésiliennes est sans retour ». Est également souligné que les entreprises développant des politiques incitant à l’embauche de femmes, de minorités raciales et de professionnels LGBT+ faisaient preuve d’une plus grande « efficacité innovante ».
Interrogée par Forbes, Cristina Kerr, CEO de CKZ, consultant en diversité, va même plus loin : « La diversité n’est plus une option pour les entreprises. C’est un facteur déterminant pour tout modèle d’entreprise. Les politiques de diversité sont une tendance mondiale ».
Plus de femmes, plus de rentabilité
Le site internet de la revue cite également une étude réalisée par l’Institut Peterson d’économie internationale basée sur des données recueillies auprès de 21 980 situées dans 91 pays. Celle-ci montre que les entreprises où les dirigeants étaient à 30 % des femmes, la rentabilité était supérieure de 15 %.
Par ailleurs, cette étude indique qu’il y a encore de nombreux progrès à faire puisque 60 % des entreprises analysées ne comptent aucune femme dans leur Conseil d’administration, que dans plus de 50 % aucun poste à responsabilité n’est rempli par une femme et que moins de 5 % ont une femme pour CEO.
Encore du chemin à parcourir pour le Brésil quant à l’égalité homme-femme
Le Brésil n’est d’ailleurs pas l’un des meilleurs élèves au monde dans le domaine de l’égalité, puisque selon le classement établi par le Forum économique mondial (WEF), il occupe la 95e place sur 144 concernant l’égalité homme-femme. Cristina Kerr pointe du doigt que les principaux problèmes au Brésil sont « le manque de représentativité dans le milieu politique et les fortes différences salariales, puisque que le salaire moyen des femmes correspond à 58 % de celui des hommes ».
Toutefois, cela n’empêche pas certaines Brésiliennes de tirer leur épingle du jeu. Issues tant du milieu des affaires, que du divertissement ou encore du sport, voici la liste des 20 Brésiliennes les plus puissantes :
Alice Ferraz – CEO et fondatrice de la plateforme de blogs Fhits
Ana Fontes – CEO de Rede Mulher Empreendedora (RME) et présidente de l’Institut RME
Ana Paula Assis – présidente d’IBM pour l’Amérique latine
Ana Paula Bógus – directrice générale de Kimberly-Clark Professional Brasil
Camila Coelho – influenceuse dans le monde du digital
Camilla Junqueira – CEO de Endeavor
Gabriela Manssur – promotrice de justice du Ministère Public de l’Etat de São Paulo
Ivete Sangalo – chanteuse, actrice et présentatrice
Juliana Azevedo – présidente de Procter & Gamble Brasil
Luciana Marsiano – directrice générale de Tiffany & Co. au Brasil
Maria Silvia Bastos Marques – présidente et CEO de Goldman Sachs Brasil
Marta – joueuse de football
Maya Gabeira – surfeuse
Nina Silva – CEO de Movimento Black Money
Patrícia Villela Marino – présidente de Humanitas360 et cofondatrice do Civi-co
Renata Campos – à la tête de Takeda Brasil
Rosa Weber – ministre de la Cour suprême (STF) et du Tribunal supérieur de justice (TSE)
Sandrine Ferdane – CEO de BNP Paribas Brasil
Viveka Kaitila – présidente et CEO de General Electric Brasil
Vivien Rosso – CEO de A.C.Camargo
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