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La plupart des grandes villes brésiliennes investissent moins de 30 % des fonds collectés pour les réseaux d’assainissement

assainissement

L’investissement dans les réseaux d’assainissement n’est pas le fort des grandes villes brésiliennes. Selon G1, une partie infime des fonds collectés pour l’assainissement est réinvestie pour améliorer la qualité du service, notamment pour le renouvellement et l’expansion des réseaux et leur manutention. La majeure partie est utilisée pour le paiement des salariés et l’achat de produits consommables, notamment chimiques.

Ces observations sont extraites d’une étude de l’institut Trata Brasil et de la société GO Asociados publiée ce mardi 23 juillet. Elle a été réalisée dans les 100 plus grandes villes du Brésil, qui concentrent 40 % de la population du pays, à partir des données relevées en 2017 par le Système national d’information sur l’assainissement (Snis).

Il en ressort que parmi les 100 plus grandes villes brésiliennes, 70 réinvestissent moins de 30 % des fonds collectés dans le secteur de l’assainissement. Seulement cinq investissent 60 % ou plus dans l’amélioration du service.

Edison Carlos, président de l’institut Trata Brasil, a expliqué à G1 que ce faible taux d’investissement dans l’assainissement compromet l’accès de la population à l’approvisionnement en eau et au traitement des eaux usées.

35 millions de Brésiliens n’ont pas accès à l’eau potable traitée

D’après G1, le Brésil compte près de 35 millions d’habitants qui n’ont pas accès à l’eau traitée et 100 millions qui sont privés de collecte des eaux usées. Et seulement 46 % des eaux usées collectées au Brésil sont traitées.

Seulement 46 villes brésiliennes comptent 80 % de leur population desservie par une collecte des eaux usées. Et 80 d’entre elles sont confrontées à des pertes d’eau potable dans le système de distribution : en moyenne, sur 100 litres d’eau potable traitée, 30 sont perdus dans des fuites ou dans le cadre de fraudes.

Pour Edison Carlos, la part importante des salaires et des produits consommables est révélatrice d’une mauvaise gestion des entreprises d’approvisionnement en eau et d’assainissement.

L’Institut Trata Brasil constate également l’existence de cercles vicieux et vertueux dans les villes brésiliennes. Les 20 villes les mieux loties dans l’étude ont investi quatre fois plus que les 20 villes les moins bien loties de 2013 à 2017.

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