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Bank of America optimiste pour une reprise prochaine du Brésil

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Après BNP Paribas, c’est au tour d’une autre grande banque internationale de voir des signes positifs dans la situation économique du Brésil. Eduardo Alcalay, président de la filiale brésilienne de Bank of America Merril Lynch, a donné des raisons à Valor d’être optimiste.

Deux raisons principales : une forte activité sur le marché des capitaux et la privatisation de ses entreprises publiques. « Avec de la volonté politique, l’agenda de l’infrastructure du Brésil peut finalement commencer à décoller, comme ce qu’il s’est passé avec la réforme des retraites et les privatisations », a-t-il estimé.

Bank of America croit en la croissance interne

Néanmoins, il a fallu du temps pour en arriver là et Eduardo Alcalay ne cache pas que les espoirs de l’élection de Jair Bolsonaro ont été rapidement douchés : « La croissance a été la grande déception. (…) Avec son agenda fort de réformes et de retour de la confiance des acteurs économiques, on parlait alors d’une croissance à 3 % ou plus (Bank of America prévoit aujourd’hui 0,7 % pour cette année et 1,9 % pour 2020, ndr). Et cela n’est pas venu. » Tout n’a pas non plus été la faute du nouveau gouvernement. « Le scénario international a été mauvais, aussi bien au niveau mondial que régional. Nous ne dépendons pas de l’Argentine, mais elle représente un tiers des exportations brésiliennes », souligne-t-il pour expliquer cette lune de miel avortée.

Alors, d’où viennent les perspectives positives pour la banque ? « La croissance interne représente la meilleure opportunité et doit être l’objectif du gouvernement à partir de maintenant », selon Eduardo Alcalay, qui ne compte pas que sur les privatisations pour retrouver cette croissance car une partie de ces entreprises publiques privatisées auront besoin d’investissements dans leurs infrastructures pour se développer.

Les investisseurs étrangers frappent à la porte

C’est ensuite que le pays pourra inspirer confiance à des investisseurs étrangers qui, pour le moment, attendent que le scénario entre les Etats-Unis et la Chine, ainsi que le Brexit, s’éclaircisse. « Mais ils commencent à venir en force », indique le responsable de Bank of America. En effet, dans ce monde à l’arrêt, le Brésil peut, selon lui, représenter une « oasis » pour les étrangers, notamment car il est dans une position privilégiée par rapport à d’autres concurrents latino-américains émergents comme le Mexique, l’Argentine ou encore le Chili.

Comme BNP Paribas, Bank of America s’importe peu du style Bolsonaro : « Il y a des désaccords ici ou là, mais prenons un peu de recul et regardons la situation macroéconomique : nous avons obtenu la réforme des retraites, impopulaire mais fondamentale pour la stabilité du pays à long terme, en moins de huit mois de gouvernement ». Eduardo Alcalay rappelle que, malgré l’appréhension que peut représenter ce gouvernement atypique, « ce qui importe les acteurs économiques, qu’ils soient locaux ou internationaux, entrepreneurs ou investisseurs, ce sont les résultats ». « L’agenda libéral, à la recherche d’une stabilité durable, avance et la croissance, que tout le monde recherche, aura les conditions pour apparaître un peu plus tard », conclut-il.

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